Des nouvelles de l’intérieur du Masque Français

Depuis notre lancement le 8 mai, nous n’avons pas eu le temps de partager avec vous l’évolution de notre activité.


J’ai donc décidé de reprendre notre histoire depuis le début afin que vous compreniez les enjeux auxquels nous avons dû faire face depuis notre commencement.


Lors de nos premiers articles de blog en mai, que vous pouvez relire ici, nous avions beaucoup parlé de la pénurie de masques, des problèmes de douane des masques venant de chine et de la désertification de la filière des masques en France. 


Après cette première étape de compréhension du marché, nous nous sommes rapidement plongés dans l’enjeu du montage de nos machines industrielles de production de masques. Les fournisseurs chinois nous avaient promis qu’il était très facile de monter les machines et sont même allées plus loin, en affirmant que moi-même, en tant que dirigeant de l’entreprise, je pouvais le faire en quelques jours.


A cet instant, j’ai eu la présence d’esprit de rechercher sur internet des sociétés spécialisées dans le montage de machines industrielles. Et après avoir eu quelques candidats au téléphone, nous avons choisi de travailler avec une société basée dans le nord qui semblait à l’écoute de nos besoins.

Cette époque était formidable pour lancer de nouvelles initiatives, car nous étions en plein milieu du premier confinement, beaucoup de petites entreprises n’avaient pas de travail à ce moment et étaient très disponibles. Chacun de nos coup de fil passé obtenait une réponse instantanément !


Après avoir contractualisé avec cette société, nous devions ensuite commencer le montage.


Or, les machines arrivant par avion, nous devions attendre que les douanes valident les dossiers d’import des machines. Les équipes de montages étaient prêtes et nous devions commencer à les payer !

Nous avons donc profité de ce temps d’attente pour préparer notre atelier : mettre en place les câblages électriques, mettre en place les câblages pneumatiques…


Tous les jours, je contactais le transitaire à Roissy pour savoir où étaient nos machines.

Comble de la situation, elles avaient passé la douane mais étaient bloquées au fond du hangar de Roissy, sans accès possible à cause de l’entassement de masques chinois non validés !

Après 5 longs jours d’attente, on nous a appelé pour prévenir de leur livraison dans la matinée.

C’est là qu’une agitation positive s’est mise en place : chacun s’est affairé à préparer l’arrivée des machines, un peu comme si on préparait la chambre d’un nouveau né…


La suite au prochain numéro...

 

EMMANUEL NIZARD, Fondateur du Masque français